Sujets importants. Les deux principaux syndicats des forces de maintien de la paix, la coalition et l’unité SGP, ont protesté samedi 5 décembre contre les déclarations d’Emmanuel Macron concernant la question du dépistage du visage et de la discrimination, et l’un d’eux a appelé la police. “Vous ne vérifiez plus votre identité.”
Non, les policiers ne sont pas racistes et ne choisissent pas leur délinquance.Dans une newsletter et une vidéo postées sur les réseaux sociaux, l’Alliance Union s’est lancée.
Ne pas ! là bas #police Elle n’est pas raciste, elle ne choisit pas sa délinquance. pic.twitter.com/n7LPIcCI1X
– ALLIANCE PN (alliancepolice) 4 décembre 2020
Il déplore Le manque de confiance de l’État dans la policeEt le “Références douteuses à l’action de la police”. “La culpabilité ne sera pas assumée avec le racisme ou la domination des visages.”Confirme un avertissement: “C’est dommage. Le président aura la police qu’il mérite.” La coalition appelle la police à “Vous ne vérifiez plus votre identité.”
Pour sa part, demande à l’unité SGP Sur lesquelles se fondent les statistiques ethniques, interdites ou inexistantes en France Déclaration du chef de l’Etat sur la question de la vérification du visage, dans un post sur Twitter. “Il semble qu’il est beaucoup plus facile d’accuser la police que de blâmer les politiques des 50 dernières années visant à restreindre la population dans les banlieues éloignées pour que vous ne les voyiez pas, et cela sans confusion.”, Il ajoute.
ce soir #Emmanuel Macron Il accuse la police d’être responsable des décisions de politique publique au cours des 50 dernières années. Avez-vous décidé de faire la distinction entre les résidents et de les enfermer en banlieue et de nous faire payer pour cela? Non. Ce ne sera pas comme ça. #BrutMacron pic.twitter.com/CU4RQQpawR
Unité de police SGP (UNITESGPPOLICE) 4 décembre 2020
Vendredi, Emmanuel Macron a clairement indiqué sur le site Brut qu’il souhaitait affronter la question du dépistage du visage. “Aujourd’hui, quand votre teint n’est pas blanc, vous êtes plus en contrôle (…) vous êtes identifié comme un facteur problématique et c’est insupportable.”A exprimé ses regrets au chef de l’Etat.
Il a promis de lancer en janvier une plateforme nationale de signalement des discriminations, gérée par l’Etat, défenseur des droits et des associations. Le chef de l’Etat a également rejeté le terme Violence policièreIls considèrent que c’est politisé. Il y a des policiers violents et «ils devraient être punis», il a dit.